samedi 29 mai 2021

Les orchidées du Val de Seulles

 

Les orchidées du Val de Seulles

 samedi 29 mai 2021

Marie-Jo nous emmènera en matinée sur les coteaux de la Seulles et l'après-midi du côté des anciennes carrières d'Orival, réserve naturelle régionale.
Entre-deux, une pause pique-nique à Reviers permettra de se promener, si vous le souhaitez, dans ce village au confluent de 3 rivières (et ses maisons en pierre de Creully, ses lavoirs, ses moulins ...)

RV à 10 heures, à Reviers, parking rue des moulins (près du rond-point du centre-bourg, entre RD35 et RD170)
Reviers se trouve sur la RD35 entre Creully et Douvres-la-Délivrande

Merci de lire le "pdf" communiqué par Camille sur la Crassule de Helms, plante invasive échappée d'aquariums, et les mesures à prendre par chacun pour éviter sa propagation.

Animation  : Marie-Jo (organisation : Marie-Jo et Hélène) 

Curieux présents : Marie-Jo, Muriel, Françoise, Agnès, Rémy, Bénédicte, Gabrielle, Hubert, Karin, Lucien, Patrick, Odile, Rémi, Hélène.


Coteau de la Seulles


Reviers, passerelle sur la Mue



Himantoglossum hircinum (Orchis bouc)

Ophrys apifera (Ophrys abeille)


Ophrys sphegodes (Ophrys araignée)


crédits photos : Agnès, Odile

OBSERVATIONS – 29/5/2021


Orchidées

Coteaux de la Seulles

Anacamptis pyramidalis (Orchis pyramidal)

Ophrys apifera (Ophrys abeille)

Ophrys sphegodes (Ophrys araignée)

Himantoglossum hircinum (Orchis bouc)

Anciennes carrières d’Orival

Ophrys insectifera (Ophrys mouche)

Neottia ovata (Listère à feuilles ovales ou grande listère)

Anacamptis pyramidalis (Orchis pyramidal)

Ophrys apifera (Ophrys abeille)

Ophrys sphegodes (Ophrys araignée)

Himantoglossum hircinum (Orchis bouc)

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Mais aussi 

Coenonympha pampilus (Fadet commun )

Erynnis tages (Point-de-Hongrie) (y compris à Orival)

Polyommatus icarus (Azuré de la Bugrane)

Vanessa Atalanta (Vulcain) (Orival)

Cynthia cardui (Belle-Dame ou Vanesse des Chardons) (Orival)

Camptogramma bilineata ( Brocatelle d'or)

Calliteara pudibonda (Pudibonde)

Siona lineata (Phalène blanche) (Orival)

Arctia villica (Ecaille villageoise) (Orival)

Euclidia gliphica ( Doublure jaune) (Orival)

Harmonia axyridis (Coccinelle asiatique)

Aelia acumunata (Punaise à tête allongée)

Bombus lapidarius (Bourdon des pierres)

Bombus pascuorum (Bourdon des champs)

Bombus pratorum (Bourdon des prés) (Orival)

Vespa velutina (Frelon asiatique) (Reviers)

Libellula fulva (Libellule fauve), femelle. (Orival)

Oedemera nobilis (Oedémère noble)

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Bouscarle de Cetti

Tourterelle des bois

Héron cendré

Faisan

Aigrette garzette

Traquet pâtre

Hirondelle rustique

Martinet

Poule d'eau

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Grenouille rieuse

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samedi 22 mai 2021

Chants d'oiseaux à St Georges d'Elle le samedi 22 mai 2021

 

Chants d’oiseaux à Saint-Georges d’Elle

Le 22 mai 2021

 

Animateur : Bernard Mille

 

Participants des Curieux: Bernard, Denis , Françoise , Agnès, Rémy, Hugues, Marie-Jo, Dom T, Cédric, Sylvie, Gabrielle.

Amis de Denis : Elora, Baptistine, Ronan, puis Stéphane et ses 2 enfants.

 

En l’absence de Melle  A. Tiredel, empêchée de déplier ses ailes pour rejoindre les Curieux, c’est Mme I. Rond’aile qui fait le reporter pour la sortie Chants d’oiseaux (reportée du 11 avril).

Les Curieux qui ont eu le courage de se lever tôt ce samedi ressemblent plutôt à des pingouins, rangés sous l’abribus de St Georges d’Elle, pour « saluer le grain ».

« Anniversaire pluvieux, anniversaire heureux », nous annonce Rémy, heureux d’arroser un an de plus.

A l’heure dite, nous gagnons en voiture la ferme de Denis Dubos, au lieu-dit La Safrerie, au bord du CD 972. Denis prête des bottes, nous humons l’odeur de cannelle (Cinnanomum verum) qui annonce une bonne teurgoule pour ce midi, puis nous partons à travers le domaine.

Voici le plan du vallon qui se creuse entre la route de Saint-Lô et le village (notre trajet en rouge).

Quand Denis s’est installé comme agriculteur, il a mené sa ferme en conventionnel pendant 20 ans. Il a arasé quelques haies, mais en gardant de beaux chênes qui se retrouvent isolés au milieu du bel herbage.

Depuis 20 ans, il est passé en bio, et a laissé le fond du vallon évoluer à sa guise.

C’est là qu’il nous conduit (petit tracé rouge le plus à gauche sur la carte) pour écouter les chants des oiseaux. La végétation est dense et propice aux passereaux et autres petits oiseaux.

Nous tendons l’oreille pour entendre :

La Fauvette des Jardins : https://www.xeno-canto.org/645102   « Son chant élaboré, mélodieux et de tonalité constante, semble couler sans effort, ce qui la distingue assez facilement de ses congénères. Il peut être légèrement bredouillant et grinçant au début, ce qui peut dérouter, mais il prend rapidement de l'ampleur. Cette fauvette n'a pas les éclats de voix de sa cousine à tête noire. En revanche cette dernière peut l'imiter, mais tôt ou tard reviennent les coups de gueule typiques.
Le cri habituel consiste en la répétition d'une même note "tjet tjet tjet tjet... ", très caractéristique et qui peut se prolonger. C'est le cri d'alarme émis lorsqu'on pénètre sur son territoire jusqu'à ce que le danger s'éloigne. » (Oiseaux.net)

La Fauvette à tête noire :  https://www.xeno-canto.org/643731  Le cri de contact habituel de la Fauvette à tête noire est un "tac" sec et percutant, un peu comme le bruit produit par deux galets qu'on entrechoque. Il est émis en séries dont le rythme s'accélère en cas de danger ou de conflit de voisinage. D'autres cris existent, dont un "ist", parfois dédoublé en "e ist", un peu ascendant, assez fréquent.
Le 
chant, flûté et très sonore, est remarquable. Il est très rythmé, avec des éclats de voix et une succession rapide et stéréotypée des syllabes qui le distinguent du chant plus régulier, plus posé et finalement plus mélodieux de la Fauvette des jardins. Le chant est souvent précédé d'un prélude grinçant typiquement "sylvidé" qui peut durer assez longtemps avant que l'oiseau ne passe à son registre habituel. C'est fréquemment le cas au moment de l'installation, lorsque le territoire n'est pas encore bien établi, ou alors en cas de conflit territorial entre mâles.
Le 
chant est parfois imitatif, mais rarement. C'est le fait de certains mâles plus doués que les autres. Les imitations peuvent être parfaites à s'y tromper.

 

Le Pouillot véloce : Tchiff Tchaff est son nom anglais. https://www.xeno-canto.org/643725  « Le chant est lui aussi typique. C'est souvent le premier chant que l'observateur débutant arrive à mémoriser. Il s'agit d'une suite lente de syllabes appuyées pouvant se traduire par "tsip, tsip, tsap, tsiep, tsap..." pouvant durer plusieurs secondes. Il est souvent précédé de petites notes sèches "trrt trrt" et quelques "tlup tlup" ou "tilip tilip" s'intercalent les phases de chant. Ce chant particulier a valu à l'oiseau le surnom de "compteur d'écus" car en l'entendant, on peut imaginer entendre des pièces d'argent tombant dans une bourse. Il n'est pas avare de son chant qui en début de saison est émis inlassablement sur le territoire. »(Oiseaux.net)

 

Le Troglodyte mignon : https://www.xeno-canto.org/650252 Bien campé en évidence sur un support, branche, souche, rocher ou autre, la queue relevée, tête redressée, il déclame ses strophes sonores à la cantonade. Eu égard à sa taille, la puissance du chant étonne. La phrase est très stéréotypée et invariable à l'intérieur de l'espèce, et tous les mâles ont le même répertoire. Le chant inclut des syllabes roulées typiques.
Le cri habituel est fait de" tjek" répétés suivant un rythme variable, d'autant plus rapide que l'oiseau est inquiet. Un autre cri fréquent est un trille sec et roulé, "trrrrrr".( Oiseaux.net)

 

Les chênes nous abritent des rares averses. Nous remontons vers la ferme et empruntons un beau chemin droit entre les herbages aux vaches. Puis nous arrivons à une parcelle plantée de jeunes merisiers. C’est un voisin de Denis, Stéphane, qui petit à petit couvre ses terres de jeunes arbres. Au début en alignements réguliers, maintenant plutôt en laissant les semis naturels. Les chevreuils viennent moins attaquer les écorces au milieu des ronciers.

Un petit Lézard brun s’enfuit dans l’herbe.

Quelques orchidées maigres attirent notre attention : ce sont des Orchis mâles qui ont perdu une bonne partie de leurs fleurs, ce qui leur donne un aspect un peu lâche.

Nous remontons vers une ligne de crête que les bombardements de 1944 avaient mise à ras. Les arbres du petit bois ont donc 75 ans au plus.

Un cri d’appel : c’est un Epervier d’Europe qui part en chasse.   https://www.xeno-canto.org/604388

 Les Eperviers émettent des séries de "kiou kiou kiou" dont la vitesse dépend principalement de leur finalité. Le rythme des cris est en effet très différent selon qu'ils sont utilisés pendant les vols de parades, comme cri d'alarme ou pour annoncer le retour au nid avec une proie. Le cri de quémandage de la femelle est un "hui-ou" plaintif.(Oiseaux.net)

Au sortir du bois, nous identifions une touffe de Mélique uniflore (Melica uniflora, Poaceae) très gracieuse .


 

Plus loin, une tache plus claire : c’est Dactylorhiza maculata (Orchidaceae),aux pièces florales pâles veinées de rose.

Nous comptons plus d’une vingtaine de rosettes de feuilles tachetées qui annoncent un beau parterre d’ici peu.

Le grand Stéphane, qui habite la vaste demeure de l’autre côté du vallon, nous rejoint avec enfants et chevaux, et nous entraîne dans la montée voir ses vieux chênes pluricentenaires.  Devant sa grande maison de maître, un énorme châtaigner : nous devons faire une ronde de 7 personnes pour faire le tour de son tronc majestueux. Dans le creux de ses branches pousse un petit houx


A la suite de son père, le « châtelain » (maçon de son état, dans la rénovation de l’ancien) entretient un petit arboretum.

 

Nous retraversons le vallon en (dés-)escaladant les pentes. L’estomac dans les talons, nous sommes de plus en plus légers pour revenir à la ferme.

Denis nous a installé des palettes et de longues planches sous un hangar. Nous sommes à l’abri du vent (et de la pluie, mais le temps passe au beau). Les bouteilles sont sorties pour fêter la star du jour.

Denis nous explique ses pratiques agricoles. Il fait partie d’un groupement d’agriculteurs qui continuent à se former sur l’environnement et à compléter leurs connaissances naturalistes.

L’après-midi, départ pour la place de Cerisy. Une équipe part compter les nids d’hirondelles (37 nids dont 4 obturés par les riverains, 2 occupés par des moineaux).


L’autre équipe commence un inventaire des « Sauvages de la rue » en prévision du Café Curieux de septembre. Denis s’avère très fort en Poacées (Graminées), bien qu’un peu rabougries sur la chaussée : il a appris à les connaître avec ses amis agriculteurs. Quelques personnes sortent pour voir ce que nous faisons à quatre-pattes sur le pas de leur porte.

Nous comptons sur une centaine de mètres plus de 40 espèces végétales !

La dernière phase du programme, c’était de prendre un pot en terrasse … une averse malvenue nous précipite tous chez Hugues qui nous accueille dans sa vaste maison.

Après un bon café (merci, Patron !), nous nous quittons ravis de cette journée « en-chantée » !

  

Liste des espèces d’oiseaux et de mammifères rencontrés :vous pourrez utilement continuer l’écoute des sons sur xenocanto.org et les caractéristiques de ces chants sur oiseaux.net

OISEAUX :

-Merle noir

-Moineau domestique ? Pas sûr !

-Grives musicienne et draine

-Linotte mélodieuse

-Chardonneret élégant

-Faucon crécerelle

-Grimpereau des jardins

-Martinet noir

 

-Hirondelle rustique

-Pic épeiche

-Coucou gris (entendu)

-Tourterelle des bois ? Pas sûr !

-Hibou moyen-duc

-Grand cormoran (en vol)

-Colvert (en vol)

-Héron cendré (en vol)

 

MAMMIFÈRES :

-Lièvre d'Europe

-Chat domestique

-Chevreuil