samedi 18 mai 2019

Com'nat Botanique à la Chaise Baudoin 18 et 19 mai 2019

Samedi 18 et dimanche 19 mai, 
Comm’Nat’ : "Outils de détermination en botanique"   à la Chaise-Baudouin (50)

Animatrice : Anne-Marie / Organisatrices : Anne-Marie et Gabrielle

L'idée est d'utiliser les différents outils plus ou moins traditionnels dont nous disposons pour déterminer les espèces végétales : guide d'identification, flore méthodique, et maintenant application numérique... Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Le site choisi est une maille peu documentée de la Manche ; nous nous efforcerons d'enrichir les données tout en nous familiarisant avec les différents outils et en réfléchissant à leur utilisation.

Programme: RV à 10h30 au Gîte de la Chaise-Baudouin, 2 route de l'Eau Jolie, 50370 La Chaise-Baudouin -> café! Présentation de l'activité et des "30 plantes fétiches" par Anne-Marie. Déjeuner au gîte (dedans ou dehors). Circuit botanique l'après-midi avec inventaire botanique et utilisation des outils proposés. Mise en commun le soir. Nuit au gîte: 15 à 18€ selon le remplissage ; drap de dessous et taie d'oreiller fournis. Dimanche matin, deuxième circuit sur le même programme. Retour au gîte pour déjeuner et ranger. Après-midi au choix.



D’après le site WikiManche, la commune doit son nom à Baudouin de Meulles qui céda, en 1066, ou peu avant, la dîme de la forêt d'Avranchin ainsi que toutes ses églises et 200 acres de terres, à l'abbaye de la Trinité de Caen. Chaise vient de l'ancien français chiese, chese : maison, habitation. La Chaise-Beaudouin : la maison, ou le manoir de Baudouin.


  Anne-Marie n’a pas choisi au hasard notre gîte. Outre qu’il était déjà connu et apprécié par une partie des Curieux, le gîte communal de la Chaise-Beaudouin est au cœur d’un site peu documenté du point de vue botanique. Il est vrai que les chemins de randonnée balisés n’y sont pas nombreux. Les observations qui seront faites, même de plantes communes, pourront ainsi alimenter utilement l'atlas des plantes sauvages de la Manche en cours, atlas coordonné par le Conservatoire Botanique de Brest. (CBN)
  Sont présentes et présents : Karin, Lucien, Nathalie, Cédric, Dominique T, Muriel, Françoise, Claire, Loïc, Célian, Gabrielle, Claudine, Hélène, et bien sûr Anne-Marie.
Après une rapide installation, les Curieux se mettent à table. Quoi, déjà ? Mais non, la table se révèle garnie de multiples « flores », dont certaines éditions en allemand, en anglais, voire en suédois ! Anne-Marie nous fournit les fiches de « ses » 30 plantes à reconnaître facilement en milieu bocager normand. Elle nous fait un petit topo sur les embranchements : un véritable cours de phylogénie, apprécié de toutes et tous. Bravo Anne-Marie ! Nous sommes épatés ! Et pas que par les hépatiques ! 

les fiches d'Anne-Marie

   


cela en fait, des bouquins !
 Il s’ensuit un petit exercice pour différencier trois primevères : «vulgaris», «eliator», et «veris». Bonne mise en bouche pour découvrir les différentes flores. À propos, il est bientôt l’heure de déjeuner…


L’après-midi, les Curieuses et Curieux partent prospecter en deux groupes. L’un prend la direction de Chérencé-Le-Héron (bien-nommé pour une sortie naturaliste), et l’autre s’engage vers La Chapelle-Cécelin. Poésie des noms du sud-Manche… Et, dans les sacs : des flores, des téléphones alimentés par l’application Pl@ntNet, et… des en-cas.
Célian, dans un premier temps, va troquer notre compagnie pour une sieste.
Je me propose, aidée de Claire, de prendre les notes pour la liste des taxons. Est-ce pour cela que je me retrouve à rédiger ce compte-rendu ? Mystère, je ne me souviens plus comment cela s’est fait. Toujours est-il que j’espérais avec ferveur que notre illustre « rédac’chef » prenne la relève dimanche (mais il n’est finalement pas venu nous rejoindre…)


À La Chapelle-Cécelin, la prospection commence dès le parking. Puis, bord de route, chemin bocager, pour terminer par une prairie certes humide mais de toute beauté. Cela nous permet, entre autre, de bien différencier l’écuelle d’eau (Hydrocotyle vulgaris), du nombril de Vénus ( Umbilicus rupestris), observé précédemment. Et même si les beaux nuages cumuliformes qui nous survolent sont souvent prémices d’une lourdeur orageuse, il ne fait pas assez doux pour les papillons : l’observation, de ce point de vue, sera bien maigre. En tout cas, ce sera une belle application de la liste des 30 plantes si chères à Anne-Marie. Et puis, ça aura permis à Gabrielle de pratiquer le vélo-cross (disons, à la vitesse des Curieux). Claire étudie la cartographie afin de nous dégoter un raccourci pour rejoindre un des deux cimetières de la commune.


Au retour, tout le monde s’attable de nouveau pour ouvrir ses flores et installer les binoculaires. La détermination est en marche.
La flore vasculaire de M. Provost, le Guide Delachaux des fleurs d’Europe, une flore suédoise et… l’aide précieuse de Loïc, ne seront pas de trop pour m’aider à discriminer la Sagina apetala de la Sagina procumbens. Selon les ouvrages, leurs illustrations, selon les espèces, selon aussi les observateurs et -trices, les clés de détermination permettent d’appréhender les différents taxons. Un bel exercice, un beau travail, et cela toujours dans une merveilleuse ambiance. Cela dit, ombellules, carpelles, pétioles, folioles, ovaire supère, ou infère, feuilles verticillées... ont encore beaucoup à me révéler !
Et Pl@ntNet alors ? Cette application numérique est appréciée non seulement parce qu’elle est plus légère dans le sac à dos mais parce qu’elle permet une approche rapide pour les amateurs que nous sommes (encore faut-il du réseau ! )
Certains sont devenus tellement « accros » à la botanique, qu’ils vont même jusqu’à prospecter un petit jardin public de La Chaise-Beaudouin, en allant faire des courses à l’épicerie locale.

Un bon dîner (charcuteries, salades, tarte de légumes, lasagnes végétariennes, fromages et desserts), arrosé d’un bon rosé : bref, toujours aussi copieux, varié et chaleureux. Après de bonnes discussions, nous tombons enfin dans les bras de Morphée, rêvant d’Apiacées, de Brassicacées, et autres Caryophyllacées. On n’en a jamais assez ! (oui, bon, ce n’est pas facile d’être à la hauteur du rédac’ chef !)
Dimanche, le groupe s’étant restreint, nous partons tous à Braffais. Cimetière, bourg, chemin bocager et bord de route. L’observation est encore riche. La néophyte que je suis est ravie de reconnaître quelques plantes encore inconnues la veille. Mais le ciel s’assombrit en Stratocumulus et Stratus. Une petite pluie fine et froide nous oblige à rentrer. Célian, revenu plus tôt, nous a préparé une table magnifique (mais si !). Ce dernier repas clôt à merveille ce week-end botanique. Grand merci, Anne-Marie !
Sachez, chers lecteurs et lectrices, que Les Curieux rebaptisent ce lieu la Chaise-Lucien. Je n’en dirai pas plus.










Références (liste non exhaustive) :
Guide Delachaux et Niestlé , les fleurs sauvages, Fitter et Cuisin : la plus « classique ».
Guide Delachaux et Niestlé des fleurs de France et d’Europe, Stretter, Hart-Davis, Hardcastle, Cole et Harper :  de bonnes clés de détermination, mais c’est un peu lourd à porter dans le sac !
Flore vasculaire de Michel Provost : de qualité pour la détermination chez soi, car il faut du temps pour tout disséquer.
The wild flowers of Britain and Northern Flowers, R. Fitter.
Dictionnaire visuel de la botanique, M. Reille, éditions Ulmer : ce livre a fait l’unanimité, tant les illustrations sont de qualité. Après sa lecture, le vocabulaire botanique n’a plus de secret.
Flore forestière française.
La flore d’Europe occidentale, M . Blamey
Atlas de répartition des plantes vasculaires de Basse-Normandie, Michel Provost.
Les ombellifères de l’Orne (A.F.F.O.)
application Pl@ntNet : c’est gratuit et léger à porter ! Mais il faut du réseau, et faire une photographie de qualité !
site du Conservatoire Botanique de Brest.
et les fiches d’Anne-Marie !

Taxons (liste non exhaustive) :
Cardamine pratensis
Achillea millefolium
Arabidopsis thaliana
Asplenium adiantum-nigrum
Asplenium trichomanes
Bellis perennis
Cardamine pratensis
Carex sp.
Cerastium fontanum
Ceterach officinarum
Chèvrefeuille sp.
Conopodium majus
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Crepis sp.
Cymbalaria muralis
Geum urbanum
Digitalis purpurea
Euphorbia amygdaloides
Euphorbia peplus
Fumaria sp.
Gallium aparine
Cruciata laevipes
Gallium mollugo
Geranium robertianum
Geum urbanum
Glechoma hederacea (lierre terrestre)
Heracleum sphondylium
Holcus lanatus
Hydrocotyle vulgaris
Hypericum humifusum
Juncus conglomeratus
Lamium album
Leucanthemum vulgare
Lysimachia arvensis
Lysimachia nemorum
Marchanta polymorpha
Medicago lupulina
Umbilicus rupestris
Myosotis sp.
Oxalis corniculata
Pellia epiphylla
Poa annua
Potentilla erecta
Primula vulgaris
Prunella sp.
Pteridium aquilinum
Ranunculus flammula
Rumex acetosa
Sagina apetala
Sagina procumbens
Sambucus nigra
Sarothamnus scoparius
Sceau de Salomon
Scrophulaire nodosa
Seneço vulgaris
Silene dioica
Silene flos-cuculi
Sonchus arvensis
Stellaria holostea
Trifolium pratense
Umbilicus rupestris
Urtica dioica
Veronica arvensis
Vicia sativa
Viola riviniana

aulne glutineux, tilleul, châtaignier, hêtre, chêne pédonculé, érable sycomore, merisier, érable champêtre, fresne

Mais sur les fleurs, il y a bien quelques bébêtes ...
Sous l’insecte, cherchons la fleur
Trichius fasciatus et Leucanthemum vulgare
Alabonia geoffrella (Œcophore nervurée )
Cercopis vulnerata (cercope sanguinolent)
Dolycoris baccarum
Gryllus campestris (grillon champêtre)
Harmonia axyridis (coccinelle asiatique)
Lampyrus noctiluca (ver luisant)
Nemobius sylvestris
Odezia atrata (ramoneur)
Oedomera nobilis (oedomère noble)
Pseudopanthera macularia (panthère)
Timarcha tenebricosa (crache sang)
Trichius fasciatus (trichie fasciée)

Mais dans les buissons,il y a bien quelques ziozio ...
Bruant jaune
Hirondelle des fenêtres
Mésange charbonnière (ayant fait son nid dans une croix cassée du cimetière)
Pinson des arbres
Pouillot véloce
Tourterelle turque

et aussi ,
Lièvre


Crédits photos : Françoise, Lucien, Hélène

samedi 4 mai 2019

Blainville sur Mer le samedi 4 mai 2019


« Un petit coin que j’aime »  à Blainville sur Mer
Samedi 4 mai 2019
Animateurs et organisateurs Gabrielle et Hubert

Il y a environ 60 ans, le fond du Havre de Blainville a été coupé par une route surélevée, créant un polder derrière.
Une porte à marée empêche la mer d'envahir les herbages, mais elle bloque l'écoulement du Ruisseau de Gidron. Celui-ci  prend sa source à Gratot vers le hameau de la Gendrerie, délimite brièvement Boisroger et Blainville-sur-Mer, puis se jette dans le Havre de Blainville.)
Il s'est créé une petite zone humide qui paraît intéressante.
Programme:
RV à 10h30 chez Hubert et Gabrielle, 13 rue du Marais à Blainville-sur-mer. Café. Présentation des havres en général et de celui de Blainville en particulier.
Visite du site de la porte à marée et de la zone humide.
Déjeuner chez HG, puis randonnée entre bocage (vers Gouville) et mer (retour sur Blainville en front de mer). 
Présents dans la fraicheur du début mai de cette année : Andrée, Dominique D, Hubert, Gabrielle, Cédric, Nathalie, Dominique T, Agnès, Rémy, Patrick, Odile, Bernard, Françoise D, soit 13 Curieux de Nature.

Après un p’tit caoua de bienvenue, Gabrielle nous présente le petit programme de la journée. Comme il n’est pas tout à fait l’heure de se restaurer (très important chez les Curieux), une première sortie est décidée pour la porte à flot barrant le petit fleuve Gidron et ses affluents construite après le passage de la route côtière ouest de la Manche.

En covoiturage à quelques centaines de mètres du domicile de Gabrielle à vue d’oiseau, la petite troupe écoute les explications techniques de notre ami Hubert, cette porte se refermant à marée haute empêchant les eaux salées de la mer d’envahir le marais de Blainville, modifiant par la-même le biotope de ce havre, depuis fort longtemps maintenant, et permettant l’écoulement naturel du fleuve.

Malheureusement, cette visite est soudainement écourtée par un orage violent et un retour précipité fait devancer l’heure du repas de midi (y en a qu’ont pensé : heureusement !)

Pour se consoler, un bon petit rosé est bien apprécié. Le casse-croute sera aussi bien agréable type « auberge espagnole », quiches, salades, pâtés, etc.…Nos hôtes nous gâtent ensuite d’un délicieux jambon en croute « maison ». Suivent, fromages, desserts, gâteau et saucisson au chocolat, un repas de roi.

Il est assez difficile de se remettre en route, et une balade prospection nature Terre / Mer est envisagée. Le parcours d’environ 7 km semble à la portée des Curieux à la vitesse spéciale « Curieux » pour cet après-midi. Ce sera à pied, aux alentours du domicile, par le plus possible de chemins piétons par ce joli printemps vert teinté de jaune tendre. Chaque plante, chaque insecte fait l‘objet d’attention et sera fixé sur les cartes mémoires des appareils de photos, comme d’habitude.

Yves Bouteille s’est trompé, en fait c’est le petit pont de pierre !

Quelques surprises peu habituelles seront remarquées, ici des cétoines (oxythyrea funesta) sur les colzas du bord de route, là différentes belles punaises et charançons, là encore, comme on ne s’y attendrait pas au bord d’une départementale à grande circulation, de nombreuses coccinelles de la Bryone (Henosepilachna argus) sur cette même plante hôte.

Après la « Terre », le paysage des dunes suit naturellement et offre une végétation totalement autre.

Sur ces dunes, découverte (Rémy) de  l’orchidée Morio (Anacamptis morio) ou orchis bouffon, espèce protégée, et orchis bouc (Himantoglossum hircinum) non encore fleurie. Le vent plus fort près de la mer ne permet pas de découvrir particulièrement des insectes malgré quelques fauches dans la végétation, à l’exception d’un petit argus (Aricia agestis) bien frileux.

Assèchés et deshydratés par le vent d’est et l’air salin, les Curieux trouvent alors, sur leur beau parcours, la « Cabane et ses toilettes ventilées » des dunes de Blainville, un refuge pour se reposer avec une petite boisson bien méritée. L’addition sera réglée par Rémy avec un gros billet, merci Rémy. Puis il est décidé de poursuivre encore un peu l’expédition jusqu’à la pointe nord dunaire du havre, par la plage. Quelques plantes des dunes sont rapidement identifiées d’autre font l’objet de prélèvement parcimonieux pour détermination ultérieure. Et, très important, la consigne est de faire attention où on met les pieds en raison de la nidification printanière des gravelots à collier interrompu (Charadrius alexandrinus). Mais pas de nids sur les laisses de mer mais, oh surprise, derrière la dune tout près du sentier utilisé fréquement, un très beau et rare nid de 3 oeufs est aperçu grace à l’attention des marcheurs.

Une petite chenille sur une pousse de peuplier blanc, appelé ici peuplier argenté : Erebidae Lymantriinae. Leucoma salicis L. Le Bombyx du Saule, l'Apparent. Nourriture de la chenille : Saules et Peupliers. Maille UTM  XV 03


A vos marques, prêts, partez ! Un entrainement pour l’enduro des sables ?

Côté mer de belles observations de la part des ornithologues : comme les limicoles, Courlis corlieu (Numenius phaeopus) et Barges SP  (Limosa SP).
Le Havre de Blainville sur Mer :
Espaces où se mêlent eaux douces et eaux salées, les havres se sont formés il y a plusieurs milliers d’années au hasard d’une ou plusieurs rivières venant percer un cordon dunaire pour accéder à la mer. Deux flèches sableuses délimitent l’entrée du havre, marées et courant côtier apportent régulièrement des sédiments (sables et tangues) qui s’y déposent. Les havres se découpent en deux grandes zones : la slikke et le shore. La slikke (ou vasière) est recouverte quotidiennement à marée haute alors que le shore ne l’est qu’aux plus grandes marées. On y trouve une végétation plus fournie qui consolide le substrat et constitue les prés salés. Les statices (Limonium SP) sont aussi nommés lavandes de mer, car l’été, ces plantes du shore colorent les prés salés de leurs bleus violacés. Leur cueillette est réglementée. Goélands argentés, huitrier pie et courlis cendré sont les oiseaux qui fréquentent ce havre. Les salicornes (Salicornia SP) sont des plantes typiques de la slikke. De la famille des épinards, elles présentent des feuilles réduites soudées à la tige. Elles peuvent être récoltées à partir de juin et conservées dans du vinaigre comme des cornichons. Attention, leur cueillette est réglementée.

Retour, vers 18 heures incluant une petite pose à l’abri, après une grande marche quand même assez sportive de plusieurs heures dans le vent très frais pour la saison début mai.
Bonne surprise chez Gabrielle et Hubert, qui nous offrent généreusement de partager les beaux « restes » du bon repas de ce midi arrosés de quelques bonnes bières avant de repartir.
Plein de remerciements à nos organisateurs animateurs de cette balade nature qui finit particulièrement bien par le spectacle d’un magnifique coucher de soleil sur le havre de Blainville sur Mer.
 

Liste des identifications :
Jolis piafs
Courlis corlieu                                   Numenius phaeopus
Barge sp                                              Limosa sp
Gravelot à collier interrompu         Charadrius alexandrinus (nid et adulte)
Tadorne de Belon                             Tadorna tadorna
Aigrette garzette                               Egretta garzetta
Alouette des champs                        Alauda arvensis
Pipit farlouse                                      Anthus pratensis
Vanneau huppé                                 Vanellus vanellus
Bergeronnette grise                         Motacilla alba
Tarier pâtre                                        Saxicola rubicola
Rouge queue à front blanc             Phoenicurus phoenicurus
Bécasseau variable                          Calidris alpina
Goélands marin                                Larus marinus
G. argenté                                         Larus argentatus
Linotte mélodieuse                          Linaria cannabina
Chardonneret élégant                     Carduelis carduelis


Petits pipaillons

Pieride de la rave                              Pieris rapae
Tircis                                                    Pararge aegeria
Mégère                                               Lasiommata megera
Bombyx du Saule                       Leucoma salicis  (chenille)
Argus brun                                         Aricia agestis
Mélitée du plantain                          Melitaea cinxia (chenille)
Microlépidoptère                             Glyphipterix SP

Gentilles bébêtes à papattes

Grillon champêtre                             Gryllus campestris (entendu)
Crache sang                                        Timarcha tenebricosa
Timarcha maritime                            Timarcha goettingensis normanna
Corée marginée                                Coreus marginatus
Punaise arlequin                               Graphosoma italicum
Punaise des céréales                        Aelia acuminata
Charançon à suture noire                Lixus paraplecticus
Bourdon terrestre                            Bombus terrestris
Cétoine grise                                      Oxythyrea funesta
Coccinelle à deux points                  Adalia bipunctata
Coccinelle de la Bryone                   Henosepilachna argus
Charançon de l'Ortie                        Phyllobius urticae   A vérifier
Pentatome des baies                        Dolycoris baccarum
Punaise du chou                                Eurydema oleracea

Plantouilles diverses et variées sur les dunes.

Bette maritime
Obione faux pourpier
Salicorne sp
Arroche marine
Oyat
Chardon des dunes
Peuplier blanc (nains)
Orchis morio
Orchis bouc
Soude commune
Pourpier de mer
Plantain lancéolé
Plantain corne de cerf
Euphorbe du littoral
Lavande de mer
Bouton d'or