dimanche 9 décembre 2012

Com'Nat de fin d'année + Atelier "fabrication de nichoirs" 08 et 09-12-2012



Samedi 8 et dimanche 9 décembre 2012
Commission naturaliste "Ateliers nichoirs"
 Atelier de confection de nichoirs

(à mésange, à muscardin, hôtel à insectes)
Bilan 2012 et préparation au programme 2013

Hébergement au gîte de Crouay (14), atelier à Vaucelles. Réservé aux adhérents.
Réservation obligatoire : lescurieuxdenature(arobase)gmail.com

Avec la participation des adhérents de l’association : Marie Charlotte, Françoise, Muriel, Mélusine, Lili, Mickael, Dom D, Loïc, Claire, Dom T, Véro, Maurice, Jacques, Camille, Agnès, Michel, Yann, Ninie (et Lucie)
Et invités : Cyrille et Ladislas
En tout 20 « curieux ou futurs curieux ».



Samedi 8 décembre 2012

Pour un troisième rendez-vous atelier, après les hôtels à insectes du 20/03/2010 et les pièges lumineux du 27/02/2011 (Voir notre blog), il y avait du monde et du beau monde bien décidé, armé de bons outils, à réaliser cette après-midi le ou les objets de leurs rêves.

Yann,Mickael et Ladislas avaient préparé le travail en se procurant le bois et les accessoires nécessaires (vis, charnières, etc.) quelques jours auparavant. Les invités heureux de cette préparation essentielle n’avaient plus qu’à assembler, un travail mâché, comme on en espère tous.
Trois modèles de nichoirs selon plan sont proposés :
Nichoir à mésange dans un tronc d’arbre creux (Fournitures Ladislas):

Nichoir à mésange classique en bois :
Nichoir à muscardin plus petit :
Hôtel à insectes à tubes transparents :
Quelques bonnes explications très utiles sont nécessaires avant de se relever les manches. Yann et Mickael n’en sont pas avares et le public, attentif,  note, tout en constatant avec plaisir, les morceaux de Douglass coupés comme il faut au millimètre près. Ce matériau a été spécialement choisi en raison de sa réputation à résister particulièrement bien à la pluie et au gel.
Les plus doués aident les moins bricoleurs, les outils manuels et électriques peuvent être échangés pour faciliter certaines tâches précises. Ca visse, ça râpe, ça ponce au papier de verre, ça cloue ça lime, ça troue (la-la-i-tou), c’est à celui qui fera la plus belle construction.
Bref la « ruche » des Curieux bourdonne tout l’après-midi dans une ambiance sympathique comme d’habitude et le soir tous les projets sont réalisés à la nuit tombante.
Certains d’entre nous ont décidés de construire plusieurs nichoirs ou hôtels. D’autres n’en réalisent qu’un et ils en profitent pour aller au second rendez-vous de la journée, au gite de Crouay, un peu plus tôt, ce qui leur permettra de préparer le repas du soir pour tous.
Ainsi, Jacques, Véronique, Françoise et Dominique (D), sur la géniale idée de Jacques, se lancent dans la préparation d’une énorme soupe indienne qui, on le verra, fera le régal de tous les invités et dont la recette devra être notée, tout le monde est d’accord,  dans notre blog Google des Curieux.
Il est un peu plus de huit heures quand tout le monde se retrouve enfin au chaud. 
Jacques en profite pour montrer un splendide écrin de bijoux fait à partir du contenu d’une canette abandonnée dans une forêt contenant les restes du squelette d’un micromammifère et les élytres de divers carabes. Cet art nous fait penser aux symboles de l’Egypte antique, félicitation au concepteur!
Une agréable surprise d’un orchestre de trois accordéons est spontanément improvisée en prenant l’apéritif bien mérité (merci les artistes !) et c’est la « soupe populaire » améliorée ! Elle aura tant de succès que certains en reprendront trois fois. Un peu de fromage là-dessus, un bon dessert et c’est Byzance !
Jacques à la louche et tout le monde à la queue leu-leu.

Mais le programme d’activité n’est pas terminé, il est prévu un atelier de détermination des micromammifères par épluchage de pelotes de rejection de rapaces nocturnes. Des petits groupes de chercheurs se forment autour des binoculaires sous la houlette de Ladislas le spécialiste des petits rongeurs et carnassiers de France.
Ce dernier nous conseille l’ouvrage : La Clé d’identification « en main » des micromammifères de France métropolitaine de la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM).
Un travail de patience qui necessite une bonne vue
Pour la plus part d’entre nous ou presque, c’est une des premières identifications de micromammifères et cependant on arrive, en suivant pas à pas la clé de détermination, à noter quelques rats des moissons, campagnols agrestes et autres campagnols des champs.

Fin de la longue journée à une heure du matin, au lit tout le monde.


Dimanche 9 décembre 2012

Un lever un peu tardif, un petit déjeuner et c’est, pour cette matinée, la réunion annuelle de préparation aux activités de l’année 2013.
Claire, notre présidente, anime le débat. De Janvier à Décembre 2013 de nombreuses sorties sont envisagées en essayant de programmer une certaine régularité dans le temps, une  certaine variété et bien sûr en fonction des saisons. Les réservations de différents gites devront être confirmées assez rapidement.
Les idées fusent :
Chantiers de battage de fougères envahissantes, nettoyage de chemins, protection des crapauds sur les routes…
Sorties carabes, papillons de nuit, balade nocturne, champignons, chiroptères, libellules, ornithologie à Beauguillot…
WE plantes sauvages comestibles avec dégustation.
WE petits mammifères à Mortain.
WE randonnée dans la Hague.
WE fabrication de mangeoires à oiseaux en osier en fin d’année.
Un programme allégé par rapport à 2012 mais tout aussi savoureux.
Ce futur programme sera présenté à l’assemblée générale pour approbation le samedi 26 janvier 2013.
Vers midi la séance est levée et la table est mise pour le repas type « auberge espagnole » avec même un reste de soupe indienne de la veille.

A 14 heures toute la petite assemblée se met naturellement aux travaux ménagers, vaisselle, rangement et nettoyage des sols pour libérer le gite et le rendre aussi propre qu’avant notre arrivée.
On se quitte encore une fois à regret et pour la dernière commission naturaliste de 2012 en se promettant de se revoir très bientôt.
Un grand merci aux organisateurs Mickael, Ladislas et particulièrement Yann et Ninie qui nous ont si bien reçus chez eux.

samedi 1 décembre 2012

Restauration (n°3) de l'herbier de Corbières à Cherbourg. 01-12-2012

3 ème participation de notre association à la restauration de l’herbier de Corbière au Muséum de Cherbourg
(Parc Emmanuel Liais)
Le samedi 1er décembre 2012

 
Rendez-vous est donné aux « Braves de la Restauration » ce samedi matin à la gare de Lison à 8 heures trente pour un voyage collectif avec le pass « Visi’TER » SNCF offrant une importante réduction pour la journée.
Sont présents cette fois-ci, douze « Curieux » : Lili, Mickael, Claire, Loïc, Dominique (T), Dominique (D), Jacques, Mélusine, Muriel, Françoise et pour la première fois : Marine et Nicole. Nous aurons aussi le plaisir de revoir à midi Monique et Christian ex adhérents et grands mycologues.
Le temps de faire une petite photo en gare de Cherbourg et le groupe se rend au parc E. Liais en suivant les quais par un beau temps ensoleillé.
En chemin,on peut voir au petit matin les belles lumières de Cherbourg !

Nous sommes accueillis au muséum chaleureusement par Bernadette et Francis qui nous ont préparé une surprise : le lieu de travail n’est plus situé au sous-sol de la bibliothèque mais dans la grande salle de réunion au rez-de-chaussée. De plus des travaux d’amélioration du chauffage ont été effectués depuis notre dernière visite et cette magnifique salle est maintenant largement chauffée pour travailler « en bras de chemise ».

 
Les habitués se mettent aussitôt au travail tandis que Francis renseigne les deux nouvelles recrues sur la tâche à accomplir (Voir les comptes-rendus précédents)
On nous a préparé 500 cartonnages  étiquetés Herbarium Coriovallensis et papiers doubles sulfurisés correspondants pour sauver autant de plantes de l’extraordinaire herbier du célèbre Monsieur Louis Corbière grand botaniste français.

 Louis Corbière est un botaniste français, né le 10 mai 1850 à Champsecret dans l'Orne et mort le 3 janvier 1941 à Cherbourg. Fils de garde forestier en Forêt d'Andaine, il s'intéresse dès son plus jeune âge au monde végétal qui l'entoure et herborise déjà. Remarqué et aidé par son instituteur, il entre à l'École Normale d'Instituteur d'Alençon. Dès 1869, Corbière est nommé professeur au Collège d'Argentan. Continuant ses excursions botaniques durant ses temps libres, il recueil de nombreuses observations et s'implique dans le monde scientifique. En 1884, notamment grâce à l'aide de M. Morière, professeur de Botanique et de Géologie à la Faculté des Sciences de Caen, il est nommé professeur de Sciences au Lycée de Cherbourg, tout en poursuivant ses recherches sur la flore de Normandie avec l'aide de ses nombreux correspondants. Corbière fait publier en 1893 la "Nouvelle flore de Normandie", qui connaît un grand succès dès sa parution, dépassant largement les frontières de la Normandie, et dans lequel sont pour la première fois décrites de nombreuses plantes. Corbière écrit par la suite deux mises à jour, où de nouveaux taxons sont également décrits. Son herbier est conservé à la Société des Sciences de Cherbourg et fait l'objet d'une restauration depuis 2004 (Wikipédia).


Comme de coutume, les Curieux de Nature œuvrent avec habileté et sans cesse malgré certaines planches existantes dans un triste état. Heureusement quelques unes sont étonnamment bien conservées et sont rapidement exécutées. Après les « Potamots » bien entamés en mars 2012, c’est au tour des « Epilobes » et des «Scabieuses».
 
Exemple: une planche choisie bien conservée existante et une autre restaurée : Circaea alpina  1886 1887 


Les curieux en plein travail !


La matinée passe vite, la besogne avance rapidement, une petite pause café bien venue,  et il est déjà midi. Le restaurant choisi par l’équipe est comme la dernière fois « Le Commerce » à côté de la place Napoléon donc proche du parc.
Une belle tablée et des plats appétissants (avec frites maison) voilà qui ragaillardit les nobles convives.
Vers 14 heures, il est grand temps  de rentrer au musée pour essayer d’avancer le plus possible dans notre activité de sauvetage d’archives.
Autre exemple: Epilobe sur feuille d’herbier existant et Epilobe de 1886 restauré
 
Et: Jolie planche restaurée : Scabiosa mollis 1890

Nous avons aussi le plaisir de la visite de Françoise, Rémy et Philippe (de la Société des Sciences) au cours de l’après-midi.
A quatre heures et demie, une surprise agréable nous est servie par Bernadette que nous remercions bien: un délicieux goûter avec café, thé et plein de bons gâteaux (tartes aux fruits et chouquettes à la crème !)
Les 500 feuilles cartonnées prévues sont en fin d’après-midi toutes utilisées et Francis est obligé de nous en fournir (mais bien volontiers)  encore une centaine.
Ainsi, l’association égale son record de sa dernière intervention du printemps 2012 en ayant réalisé le nombre d’environ 600 planches d’herbier restaurées. Francis nous précise aussi que maintenant la moitié de l’herbier de Corbière est faite, ce qui nous réjouit particulièrement.
Dix-sept heures, il faut se quitter car le train n’attend pas, mais nous reviendrons l’année prochaine, à nous de le prévoir dès maintenant dans le programme de 2013 avec bien sûr l’accord de la Société des Sciences de Cherbourg.
Enfin la journée se termine par la traditionnelle et joyeuse photo de groupe ou l'on peut voir: Francis, Bernadette, Dominique (T), Nicole, Mélusine, Françoise, Muriel, Lili, Mickael, Marine, Claire, Loïc, Dominique (D) et Jacques.