samedi 23 avril 2011

Cherbourg 23-04-2011 : Le parc Emmanuel Liais, la société des Sciences Naturelles et Mathématiques, le muséum d'histoire naturelle, d'archéologie et d'ethnographie.


  
Gare de Cherbourg, 9 heures 11, par temps printanier exceptionnel, l’arrivée des Curieux de Nature.                  
Présents : Dominique, Andrée, Loïc, Claire, Muriel, Françoise, Armelle, Jacques, Christian, Christiane, Pia, Michel, Mélusine, Claude, Thérèse, Lili, Agnès, Dominique (T), Bernard, Céline = 20 personnes.


 Et le rendez-vous avec Mélusine la Cherbourgeoise du groupe. On se met en route vers le Parc E. Liais en longeant les quais et en notant les belles plantes exotiques de la ville, et les naturelles comme: Erigeron karvinskianus, Erigéron de Karvinski, vergerette de Karvinski ou pâquerette des murailles (Astéracée)









Aux abords du parc de belles aspérules odorantes :









Le gaillet odorant (Galium odoratum (L.) Scop.) est une espèce de plantes herbacées de la famille des rubiacées .On peut également la trouver sous le nom de reine des bois, de petit muguet ou d'aspérule odorante, son ancien nom scientifique est d'ailleurs Asperula odorata L.

Parc Emmanuel Liais















L’entrée extrêmement  fleurie en ce printemps très chaud.














Rhododendron argenté














Azalées japonaises


Maire de Cherbourg, astronome et féru de botanique, Emmanuel Liais (1826-1900) profita de ses séjours au Brésil pour ramener à Cherbourg des plantes d’Amérique du sud. Il en fit également importer d’Asie. Entre 1880 et 1893, il fit amener un magnifique jardin exotique avec des serres, une tour observatoire et un bassin encore présents aujourd’hui. Sa demeure, au sein du Parc, est devenue Muséum réunissant des collections étonnantes d’animaux naturalisés, d’objets ethnographiques : un véritable cabinet de curiosité à ne pas manquer. Enclave de verdure, au cœur de la ville, le Parc Liais et ses serres regroupent un patrimoine végétal surprenant et dépaysant, ou vous pourrez rencontrer un Jubea spectabilis, palmier du Brésil unique en France, des azalées japonaises centenaires, et bien d’autres essences exotiques. Dans les serres aux collections extraordinaires vous plongerez au cœur d’une forêt tropicale humide, puis traverserez un désert de cactus…
Ericaceae azalea amoena (azalée japonaise), Ericaceae rhododendron argenteum (rhododendron argenté), Fagaceae pagus sylvatica (hêtre à feuilles de fougères), Theaceae camelia sinensis (arbre thé), Arecaceae jubaeae spectabilis (cocotier du chili), Oleaceae ligustrum ovalifolium (troëne de californie), Rosaceae eriobotrya japonica (néflier du japon), Caprifoliaceae viburnum odoratissimum (viorne odorante).
  














Photo Wikipédia

Cocotier du Chili et fruits du néflier du japon










Petit massif de saxifrage


Société des Sciences


Après avoir admiré toutes ces beautés, les Curieux ont rendez vous, pour une visite particulière, à la bibliothèque des sciences, ou ils sont gentiment accueillis par Bernadette Cinaur et Françoise Guesnon, les responsables de ce bâtiment historique datant de 1905.


  












L'entrée de la bibliothèque



Accueil dans la salle de lecture et de réunion et ses ouvrages d’entomologie et de botanique modernes, l’établissement comprend aussi des magasins avec un trésor de très vieux ouvrages (depuis 1680) et un extraordinaire herbier en restauration au sous sol.
Pour la visite deux groupes de 10 personnes sont formés, pour plus de compréhension : le groupe Magasins, et le groupe Herbiers et ceci en alternance.
La Société Nationale des Sciences Naturelles et Mathématiques de Cherbourg a été créée le 17 août 1852 par trois jeunes savants cherbourgeois : l’astronome Emmanuel Liais (1826-1900), le botaniste Auguste Le Jolis (1823-1904) et le physicien Théodose du Moncel (1821-1884), sous le nom de « Société Impériale des Sciences Naturelles de Cherbourg ».

Visite des herbiers 

Le sous-sol donc contient plusieurs grands herbiers : Corbière, Algues, Lejolis
La Société des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg conserve dans ses locaux l'un des plus importants herbiers de Basse-Normandie, composé d'environ 200 000 spécimens.
Deux collections principales :
l'herbier Le Jolis , de la deuxième moitié du 19 ème, et l'herbier Corbière , fin 19 ème, début 20 ème.
Ces collections sont particulièrement intéressantes car elles couvrent le 19 ème siècle jusqu'au 1er quart du 20 ème siècle. Elles ont aussi permis à Louis Corbière de publier la "
Nouvelle Flore de Normandie " (1893 - Lanier Editeur - Caen).Cet ouvrage a fait référence pendant un siècle jusqu'à la publication de Michel Provost "Flore vasculaire de Basse-Normandie «Ces collections recèlent un certain nombre de types nomenclaturaux. Aussi la consultation et le prêt sont réservés exclusivement aux spécialistes. Certaines collections ont souffert de conditions de stockage inadaptées et ont été attaquées par des insectes.
Depuis 2004, des membres de la Société des Sciences ont entrepris une démarche de restauration de l'herbier Corbière avec l'aide du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.

 

Françoise explique l’histoire des herbiers à un premier groupe de « Curieux » toute ouïe.
 

 

Les « Curieux » prennent plein de photos, car ils ont le sentiment de vivre un moment d’exception.



 


Herniaria ciliata 1901 avant restauration, Petasites albus 1894 après.

Les plantes à fleurs et les Bryophytes de l’herbier Louis Corbière font actuellement l’objet d’une
restauration (montage des spécimens et reconditionnement) grâce à Bernadette Cinaur et Françoise
Guesnon. Ce travail gigantesque et difficile, couplé d’une informatisation, mobilisera beaucoup d’efforts
pendant de nombreuses années. Les restauratrices travaillent en lumière artificielle dans un endroit
humide et froid et les « Curieux » leur souhaitent bien du courage.

Visite des Magasins 















Une des plus riches bibliothèques scientifiques de France, la bibliothèque de la Société nationale des
sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg possède plus de 85 000 ouvrages scientifiques issus
du legs d’Emmanuel Liais à la ville de Cherbourg. Dans cette bibliothèque est conservé un chronographe
de l’astronome E. Liais pour mesurer la distance entre les étoiles. Quelques ouvrages sont vétustes et
doivent faire l’objet d’une restauration par une nouvelle reliure.

 

Présentation de très beaux ouvrages naturalistes par Bernadette, albums d’aquarelles en couleur


 

Bernard présente ses découvertes: Les Indiens yahgan

La France accomplit sa mission au Cap Horn. Le 17 juillet 1882, la Romanche commandée par le
commandant Louis-Ferdinand Martial quitte Cherbourg. Le 6 septembre, elle jette l'ancre dans la baie
d'Orange. Elle passera sept semaines dans le Sud de la Terre de Feu, une région sauvage encore
méconnue…

 

Après toutes ces merveilles, les « Curieux » sont conviés à nouveau dans la salle de réunion, où d’autres
« chefs d’œuvre » leur sont montrés.



       D’exceptionnels ouvrages de portraits des savants du 19ème siècle, membres de la Société dont les
fondateurs de la Société, Liais, Lejolis et Du Moncel, mais aussi De Brebisson, Bertoloni,  Delezenne,
Pasteur, Darwin, etc. Ainsi qu’un admirable herbier d’algues parfaitement restauré.                                            
Les « Curieux de Nature » prennent congé de leurs hôtes en les remerciant
chaleureusement.La visite des serres n’aura pas lieu, celle-ci ne sont pas encore ouvertes en cette
saison.

L’heure du repas est arrivée, le restaurant choisi est la brasserie du commerce, rapport qualité prix
impeccable, avec un menu à 15,60 €, entrée plat dessert très copieux

Les connaissances, ça creuse, les frites sont bonnes, les assiettes bien garnies, la fourchette et le
couteau, et les mandibules, ça y va !
Salade composée copieuse et nougat glacé « maison » etc.


Muséum 


L’après-midi, visite, du Muséum d’histoire naturelle   

Niché dans un écrin de verdure,  classé Jardin remarquable, le muséum d’histoire naturelle,
d’archéologie et d’ethnographie séduit par son charme délicieusement suranné. Il est resté fidèle à
l’esprit des premiers muséums du XIXe siècle. Au rez-de-chaussée sont présentés les naturalia :
minéraux, fossiles, spécimens de la faune et de la flore locale ou exotique. 
L’étage dévoile les « artificialia », objets produits de la main de l’homme : vestiges archéologiques issus
de 150 années de fouilles dans le Cotentin, fascinantes antiquités égyptiennes, trésors d’Asie, d’Afrique
ou d’Océanie. 
Pousser la porte du muséum, c’est embarquer pour une escapade dans le temps aux côtés des savants,
voyageurs et officiers de marine qui ont, depuis 1832, contribué à l’enrichissement des collections, au gré
de leurs périples, études et découvertes.
Un peu d'histoire:
Le premier musée de Cherbourg ouvre ses portes en 1832 dans une salle de l’hôtel de ville. Les
collections du cabinet de curiosités du collectionneur et archéologue amateur, François-Henri
Duchevreuil, côtoient alors la série de remarquables tableaux offerts par Thomas Henry et de nombreux
objets donnés à la Ville par les membres de la Société Académique. 
D’autres dons importants viennent compléter cette collection éclectique : l’ancien sous-préfet de
Cherbourg, le docteur Louis-Auguste Bonnissent, donne une stèle égyptienne de la XIIe dynastie ; les
officiers de marine, François Laurens de Choisy et Anne-François Troude, offrent le précieux cratère grec
de Mêlos et le sarcophage égyptien avec sa momie expertisée par Champollion. Tandis qu’Augustin
Asselin, ancien maire de Cherbourg et directeur de la Société Académique, propose des objets gallo
romains collectés en 1829 sur le site des Mielles de Tourlaville.
Les objets et spécimens ramenés des contrées exotiques par les voyageurs, administrateurs coloniaux,
officiers de marine ou militaires en garnison lointaine, enrichissent progressivement le cabinet
d’antiquités et d’histoire naturelle toujours hébergé au sein de l’hôtel de ville. A l’aube du XXe siècle, ce
qui est pompeusement qualifié de musée d’ethnographie et d’histoire naturelle est relégué dans deux
mansardes de la mairie. Et ressemble plutôt au magasin d’un marchand de bric-à-brac, selon la presse
de l’époque.
Mais, en 1900, Emmanuel Liais, astronome, explorateur, ancien directeur de l’observatoire astronomique
de Rio de Janeiro, lègue ses biens à la ville de Cherbourg, dont il a été maire durant 10 ans. Parmi eux,
sa maison d’habitation et son parc botanique. Ce legs providentiel permet de déménager les collections
du musée d’ethnographie et d’histoire naturelle. 
En 1925, le musée s’enrichit d’un important fonds d’océanographie, issu du laboratoire de biologie
marine de l’île de Tatihou. La valeur de cette collection est importante : d’une part, elle réunit les
représentants de la faune marine de la région de Saint-Vaast-la-Hougue, d’autre part, ces derniers ont
été déterminés par des spécialistes. 
La collection d’histoire naturelle s’accroit encore au cours des deux premiers tiers du XXe siècle, par
l’action de conservateurs naturalistes. Citons ainsi le général de Barmon, qui officie de 1969 à 1972 et
auquel on doit l’entrée du squelette de l’hyperoodon boréal échoué à Quinéville en 1972. Citons
également son successeur Eugène Dadure, qui développe le fonds zoologique par des achats de beaux
spécimens : des mammifères (loir, putois, ocelot, kangourou-lièvre...), des oiseaux (flamant nain et
vautours africains, casoar...) et un 
poisson-lune.                                                                                                                                           
Aujourd’hui encore, le muséum conserve l’esprit des cabinets de curiosités de jadis, privilégiant
l’accumulation d’objets de toutes sortes et de toutes provenances. Ce choix délibéré en fait, aux yeux des
ethnologues, un musée dans un musée.
Quelques descriptions relevées et images d’illustration :          
Rez-de-chaussée : Géologie locale : granites, syrénites, diorites, porphyres, gneiss, calcaires à
nummulites, oolithiques, spirifer de Nehou, schistes avec trilobites ; paléontologie : coquillages
et fossiles, calymène, ammonites, ostrea, pecten, mytra, littorina ;  histoire naturelle : petits
mammifères, oiseaux, rapaces, crâne d’éléphant, dent de narval, poissons naturalisés, coraux,
crustacés, étoiles de mer, oursins, etc.

  









Dans le couloir, quelques boites de collection d’insectes exotiques et de France, un peu défraichies,
déçoivent les visiteurs.

Etage : Salles d’Egypte, Préhistoire, Amérique, Asie, Océanie, Afrique, Musée ethnologique, avec :
traineau esquimau avec patin en os de baleine, Bouddha Amida avec fleur de lotus, masques, parures,
armes, haches, pointes de flèches, vase étrusque, découvertes gallo-romaines région de Cherbourg,
sarcophage, momie crocodile, etc.












  









Autel d’une ancienne pagode de Canton et vitrine de massues diverses, certaines de formes phalliques.

















  









Collection de silex préhistoriques et squelette Mérovingien.


  









Momie de Nesy-Konsoupa-Khered 

  









Antiquités égyptiennes dont le scarabée sacré, pour les « Curieux » : Scarabaeus sacer Linnaeus, 1758.

Fin de la visite.

  















En sortant du parc, quelques « Curieux » se sentent rajeunir !
Comme il reste un peu de temps pour prendre le train, c’est quartier libre pour tous, les « Curieux » sont
« lâchés en ville », visite du cœur de la ville, autres parcs, la grande rade, et même la fête foraine !

Certains se détendent aux jeux, d’autres visitent et continuent les observations : Echium SP sur la route
du port.
Le temps passe vite et c’est déjà  le départ à 18 heures 24.


Une journée enrichissante de connaissances, passée trop vite et qui laissera à notre association un de
ses meilleurs souvenirs.

  









Merci à Claire pour la bonne organisation de cette journée.

samedi 9 avril 2011

Café curieux de nature: Les Amphibiens Samedi 9 avril 2011





Samedi 09 avril 2011
« Les Curieux de nature » vous invitent!

Venez découvrir les amphibiens en forêt de Cerisy
Animé par Loïc Chéreau et Jacques Le Rochais


Rendez-vous à 14h00 sur la place de CERISY-La-Forêt
Ou
À 14h20 devant la boulangerie de la Tuilerie.





Ouvert à tous: non adhérents et adhérents                              Café offert par l’association

  
Deux mares sont au programme par cette très belle après-midi du samedi 9 avril 2011.
Le succès  de notre sortie « ouverte au public » est aussi assuré, maintenant, par une bonne communication que nous devons à la nouvelle direction de l’association, et en particulier à Camille. En effet, 30 personnes, dont 3 enfants, ont répondu à notre appel, ce qui est important pour notre modeste association.
Pour l’association étaient présents : Joëlle, Muriel, Céline, Loïc , Dominique (D), Agnès, Rémy, Christian, Françoise, Michel, Jacques, Andrée, Isabelle, Dominique (T), Claude.
Parmis les nombreux participants, un correspondant de Ouest France, Claude Leroutier, nous fait l’honneur de sa présence.

1)      1)Premier site


A l’arrivée, à La Tuilerie (14),Commune Le Tronquay, Route de la Briqueterie, ancienne mare potière ,après regroupement difficile des participants naturalistes et curieux, petit speech de l’ organisateur Loïc, en vue de la visite de la première mare, récemment essartée.

Un joli petit chemin est emprunté, chacun bavarde à souhait.

Aussitôt arrivés, les grenouilles nous exécutent un spectacle de superbes sauts aquatiques avec plongeons synchronisés haut vol ! Puis,  tout le monde se met en quête, en troubleautant dare-dare,  soit d’attraper un beau batracien de l’ordre des anoures, soit de chercher ce qu’il peut bien y avoir d’autre dans cette mare de couleur brun-noirâtre. Chaque coup de troubleau ramène plein de feuilles mortes, il faut éplucher et regarder attentivement.

Un travail de patience.

Rapidement on trouve des tritons palmés, des têtards, des insectes aquatiques qui font la joie des découvreurs, des jeunes et des moins jeunes.

De nombreuses grenouilles vertes sont attrapées et sont  mises dans des bacs en plastique provisoirement pour pouvoir les admirer.

 

Elles necessitent une explication pédagogique sur leur aspect, alimentation, mœurs, comportement et reproduction, c’est Loïc et Jacques qui s’y collent. L’auditoire est médusé (c’est bien la peine) !


 Les enfants :  « Admirez la belle robe de Mme Grenouille ! »
D’autres découvertes bien venues :
   
Un fourreau d’une larve de phrygane et un beau dytique (dytiscus marginalis).
 
Triton palmé et jeune salamandre encore avec ses branchies.
 
Un ver de mare (à votre bonne santé !) avec un petit crustacé de la famille des aselles et un têtard de grenouille rousse.

  Un autre dytique : Acilius sulcatus (femelle)
Il est déjà 15 heures 30, temps de se rendre au 2ème site prévu.


Sur le chemin du retour, on a le temps de remarquer les belles plantes sauvages comme :
   
Du gouet et des stellaires
   
Des anémones des bois, des ficaires, des primevères, bref un très beau spectacle printanier en couleur…

1)      2ème site
Retour vers la forêt de CERISY : une mare dans le Bois l’Abbé, après regroupement des invités à la maison forestière du rond point.

                                 
Un petit moment de détente : Notre grand photographe Rémy surpris par un simple photographe amateur.

Il faut alors se mettre en route, le futur lieu de pêche est à environ ½ heure de marche dans la forêt (à la vitesse de déplacement naturelle des « Curieux de Nature »  soit : 0,5 km/h !) 

Un km à pied, ça use, ça use
Un km à pied, ça use les souliers…


En chemin découverte des restes d’un gros animal (la mâchoire et quelques vertèbres cervicales d’un cerf)

Un microlépidoptère de la famille des Adèle avec ses antennes démesurées.
Se reposant sur le chemin chauffé par le soleil, une cicindèle (Cicindela campestris)

 
Un cadavre de coléoptère, certainement un Minotaure (Typhoeus typhoeus)

Découverte fortuite et surprenante d’un petit lézard des murailles, qui ne demandait rien sauf à se faire chauffer au soleil, très gentil de bien vouloir se faire tirer le portrait par nos photographes.


Petite pause pour attendre tout le monde.


Et c’est la très belle mare qui a fait l’objet, elle aussi, d’un nettoyage récent, la végétation et les arbres la cachant et l’étouffant. 




Loïc et Jacques, en admiration, présentent une des merveilles de la nature : l’eau ! « Ouest France » prend des notes et « Stop EPR » acquiesce !


Une graminée et une algue verte envahissent provisoirement ce petit plan d’eau en restauration.

Et c’est de nouveau la pêche, encore plus fructueuse que dans la première mare !

 
Têtards de grenouille rousse, tritons palmés, grenouilles, larves de libellules, larves de salamandre, crapaud, on ne s’en lasse pas.
 
Et même quelques tritons alpestres, au magnifique ventre orange.
 
Une demoiselle- Pyrrhosoma nymphula femelle- bizarre en accordéon (le nuage de Fukushima est-il passé par là ?) La belle et nouvelle végétation aquatique prend petit à petit place dans cette mare.

Rares sont les libellules, on est un peu tôt dans l’année, une charmante demoiselle, cependant, a bien voulu nous rendre visite :
La petite nymphe au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula)
 
Pour l’instant, les jeunes collectionnent les tritons, mais on en fera certainement des naturalistes !

Explication de l’animateur sur les différentes espèces d’amphibiens et son conseil d’acquisition pour les intéressés :
Un excellent ouvrage de détermination, très complet,  à un prix très raisonnable.
 Muratet Jean, 2008.- Identifier les Amphibiens de France métropolitaine. Association Ecodiv : 291p.

La température est toujours agréable, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et à propos de fin, les Curieux ont faim, et finalement tout le monde se met en route (un peu à regret.)


Arrivée au parking vers 17 heures 45
Et retour épique de nos plus jeunes, un peu mouillés ! Finalement, rien ne change en France, depuis 1789, en 2011, il y a encore des descendants des « sans culottes » !
Enfin la collation :
Les convives heureux et enthousiastes, après avoir vu tant de merveilles de la nature, dévorent avec appétit les bons gâteaux généreusement apportés par les membres de notre remarquable association.
 
Super moelleux au chocolat, délicieux paneton,
            
Fin gâteau aux noisettes, cake au citron, noix du jardin, merci aux cordons bleus !

PJ : Article de Ouest France du 12 avril 2011




















Merci à Agnès, Céline, Dominique (T) pur les remarques et les photos.