Animateur : Loïc Chéreau
Notez aussi la sortie du samedi 21 août 2010 : le verger et sa biodiversité,
Avec l'association les Croqueurs de pommes nous découvrirons leur verger et nous pourrons prospecter afin de contribuer à la connaissance du patrimoine naturel du site.
Le rendez-vous est à l'église de Saint-Fromond (50), attention elle est excentrée du bourg.
Je vous confirme au plus vite l'heure du rendez-vous !
A plaisir de vous retrouver très bientôt,
Françoise.
Confirmation
Le rendez-vous est fixé à 14h00 à l'église de St-Fromond, samedi 21 août.
Françoise.
PETIT HISTORIQUE DE L’ASSOCIATION DES CROQUEURS DE POMMES
Agréée au titre de la protection de la nature dans un cadre national (Art. L.160-1 du code de l'urbanisme) Délégation à la qualité de la vie - Arrêté ministériel du 27 septembre 1985 - J.O. du 19 janvier 1994 Buts de l'association : (Extrait de l'article 2 des statuts) : L'association a pour buts : la recherche, la sauvegarde du patrimoine génétique fruitier, la promotion des variétés fruitières méritantes, l'information et l'éducation du public. C'est dans le Pays de Montbéliard en 1978 que Jean-Louis Choisel eut l'idée de créer l'Association Nationale des Amateurs bénévoles pour la sauvegarde des variétés fruitières régionales en voie de disparition, dite des Croqueurs de Pommes, maintenant répartie en différentes Sections locales sur l'ensemble de la France.Très largement décentralisée, elle regroupe en 2009, à travers toute la France, cinquante sept groupes régionaux ou associations d'importances très différentes, mais réunis autour des idéaux, des buts et des méthodes propres au mouvement, et basés sur un bénévolat rigoureux. Elle possède des prolongements à l'étranger et correspond avec de nombreuses sociétés savantes ou autres associations (qu'elle a parfois contribué à créer). Au centre d'un vaste mouvement d'intérêt pour le patrimoine fruitier et naturel, moteur d'une renaissance de la pomologie, l'Association des Croqueurs de Pommes a dépassé les 7000 membres en 2009. Mais, c'est par milliers qu'il faudrait compter, à travers l'hexagone, ceux qu'elle a initiés, formés aux techniques arboricoles, ceux qu'elle a incités à participer, eux-mêmes et dans leur propre verger à la renaissance de notre patrimoine fruitier commun.
La section locale de la Manche est assez importante et fière de compter sur 170 membres.
A 14 heures précises, les Curieux de Nature sont au rendez-vous avec l’association « Les
Croqueurs de Pommes » devant l’église de Saint-Fromond.
Organisateurs : Claude Lebouteiller et Loïc Chéreau
Animateurs : Claire Mouquet, Jacques Aumont et Karl Legeay.
Etaient présents pour notre association : Claire, Loïc, Michel, Dominique, Muriel et
Françoise, venant nous rejoindre un peu plus tard
« Les Croqueurs » : Yves, Jacques, Karl, Michel Jacky.
« Marigny je t’aime » : Gilbert
« GONm et Croqueur de Pommes :Claude
Merci à Claude et Loïc qui ont bien voulu organiser cette sortie
Croqueurs de Pommes » devant l’église de Saint-Fromond.
Organisateurs : Claude Lebouteiller et Loïc Chéreau
Animateurs : Claire Mouquet, Jacques Aumont et Karl Legeay.
Etaient présents pour notre association : Claire, Loïc, Michel, Dominique, Muriel et
Françoise, venant nous rejoindre un peu plus tard
« Les Croqueurs » : Yves, Jacques, Karl, Michel Jacky.
« Marigny je t’aime » : Gilbert
« GONm et Croqueur de Pommes :Claude
Merci à Claude et Loïc qui ont bien voulu organiser cette sortie
D’un pas décidé tout le monde envahit le beau terrain réservé aux Croqueurs en 2001. Celui-ci est de 2 hectares. Confié à cette association par bail il est aussi réservé à l’extension du cimetière communal. Il est divisé en plusieurs vergers, où sont implantés plus de 200 pommiers et 120 poiriers.
En plus du travail considérable consacré à créer et entretenir cette pépinière remarquable, les « Croqueurs » se réunissent fréquemment pour répondre aux nombreuses questions d’un public toujours plus nombreux demandant, en particulier, des conseils pour la culture, l’identification des espèces, etc.
L’association soigne particulièrement dans la « vielle pépinière » la greffe de très vielles espèces dont certaines ne sont pas encore identifiées.
Le « verger de sauvegarde » possède bien sûr des pommiers mais aussi poiriers, cerisiers et pruniers. Les essences locales sont cultivées avec un plus grand soin.
Les variétés sont assez nombreuses -contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas dans notre région qu’elles sont les plus nombreuses- en Normandie car, jadis, dans nos campagnes lors de la signature d’un bail de verger, il était stipulé qu’obligatoirement «un pommier crevé doit être remplacé par un autre » aussi bien pour les pommes à cidre que les pommes à couteau (ce dernier qualificatif apparu seulement au second empire)
Il faut savoir que les variétés locales sont en fait des variétés hybrides, et que la greffe peut être comparée à un clonage végétatif comme la bouture -le terme clonage « seul » peut faire peur- . Types de greffe : En fente, en écusson, à l’anglaise , etc.
Une ligne de plantation de jeunes cerisiers « Colt » est observée. A ce sujet, le conseil de jardinier est de ne planter jamais un cerisier seul mais au moins 2 exemplaires, pour une bonne pollinisation (la présence de merisier fera aussi l’affaire)
Le public est très attentif aux propos des spécialistes et apprécie la richesse de l’expérience des anciens et le savoir des plus jeunes.
Tout traitement chimique pour les parasites et les maladies des arbres fruitiers a été aboli, le traitement choisi est seulement le purin de fougère assez efficace et éventuellement la bouillie bordelaise (en 3 passes) durant l’hiver.
En ce qui concerne la tavelure, il est simplement conseillé d’éliminer manuellement les feuilles malades et de les brûler.
La question est posée de savoir si les arbres peuvent s’auto défendre, ce qui semble probable en voyant repartir tout à coup des espèces qui semblaient bien mortes.
Quelques dates pour l’évolution de la production des pommes :
Vers 1930 la production était de type familial. Le traitement et les engrais chimiques étaient d’usage.
Peu après les Américains se lancent dans l’exploitation industrielle avec la production de fruits « mécanisables »
Entre 1945 et 1960, c’est la période de consommation des fruits calibrés et peu chers sans beaucoup de qualités gustatives.
1990/1995, changement de méthode de culture, retour au naturel. Le « bio » fait son apparition.
La visite se poursuit par le dernier verger créé récemment dans une terre argileuse très humide, impraticable à l’origine, qui a du faire l’objet d’un drainage léger, exécuté en toute prudence, et d’un labourage écologique. Il y pousse merveilleusement bien maintenant de « jeunes plants nouveaux »
Photo: wikipedia
Thea 22-punctata
La visite se poursuit par le dernier verger créé récemment dans une terre argileuse très humide, impraticable à l’origine, qui a du faire l’objet d’un drainage léger, exécuté en toute prudence, et d’un labourage écologique. Il y pousse merveilleusement bien maintenant de « jeunes plants nouveaux »
Enfin dans la « nouvelle pépinière » sont implantés des arbustes destinés à être greffés.
Les essences sont :
Le cognassier pour la greffe de poiriers –ne pas ajouter l’aubépine (cas très exceptionnel)-
Le prunier « Saint Julien » pourra porter pruniers, pêchers ou abricotiers
Le pommier des … pommiers !
Les plans croissent 3 ans avant d’être être greffés.
Au fond de cette nouvelle pépinière une mare comblée a été recrée pour la biodiversité, elle est pleine en hiver et sèche l’été ce qui permet encore de multiplier les chances naturelles de diversité.
Elle est bordée actuellement de beaux épilobes (Epilobium sp)
Des très jolis « hôtels à insectes » ont été installés sur le terrain, pour encourager la pollinisation.
Il a été aussi installé 6 nichoirs à mésanges charbonnières, oiseaux très utiles, pour se débarrasser des insectes indésirables au verger.
Autre point notable, le terrain est ceinturé par une haie haute et dense d’arbres et arbustes très variés et d’essence locale : pruneliers, aubépines, frênes, noisetiers, etc. Elle sert de brise vent au bénéfice des fruitiers. 31 espèces d’oiseaux y nichant ont été identifiées. Il manque cependant quelques oiseaux de proie pour réguler les populations de rongeurs comme le mulot très prolifique.
Vue du verger, l’Eglise Abbatiale romane, consacrée en 1154 par Richard de Bohon, évêque de Coutances et reconstruite à la fin du XVème siècle.
La visite se poursuit. Rendez-vous sous le grand érable au centre du verger. Karl Legeay nous parle de la pollinisation des arbres fruitiers.
Description de la fleur : Sépales, pétales, ovaires, fruits, pistils, étamines, anthères.
La pollinisation du pommier : 17 paires de chromosomes chez variété diploïde.
Problème de triploïdie et tétraploïdie chez certaines variétés.
D’où variété a bon pollen, d’autres possédant un pollen stérile.
Un point capital : concordance des dates de floraison, ou, plus exactement de celles de production de pollen et de réceptivité du pistil.
Un bon pollinisateur :
Est forcément diploïde
Fleurit assez longtemps
Doit produire beaucoup de pollen et de nectar, attractivité pour les insectes pollinisateurs.
Les variétés pollinisatrices :
Pommes : Reine des reinettes, Pomme de l’Estre, Transparente de Croncels, Reinette Baumann, Belle fleur jaune, Cox orange, etc.
Poires : William’s, Louise Bonne d’Avranches, Doyenné du Comice, Comtesse de Paris etc.
Prunes : Certaines variétés sont auto fertiles (Quetsche, Victoria, R.C. d’Oullins) et sont également de bonnes pollinisatrices.
Cerises: Guigne Early Rivers, bigarreau Marmotte, bigarreau Napoleon, bigarreau Reverchon.
Globalement, la plupart des variétés fruitières sont autostériles et ont absolument besoin de bonnes variétés pollinistarices.
Et nos amies les abeilles :
C’est l’insecte pollinisateur le plus efficace, le plus zélé, car : force des colonies (très gros besoin), pollinisation spécifique, récolte du pollen et du nectar. Dans les espèces à pollinisation entomophiles, son rôle est essentiel. 4 ruches par hectare.
Une bonne pollinisation :
Meilleur rendement
Fruits plus gros
Meilleure résistance aux gelées printanières et aux maladies
Limite le phénomène d’alternance
Brassage génétique.
L’auditoire est ravi et conquis. Un plaisant dialogue s’installe alors naturellement.
Il est constaté, malheureusement, la diminution du nombre des abeilles, pour de nombreuses raisons liées aux activités humaines et à la présence d’un acarien, venu d’Asie : varroa destructor qui parasite l’abeille à l’état adulte mais aussi larvaire. La pollinisation peut également se faire sans les insectes, par le simple transport des grains de pollen par le vent, mais elle est peu efficace chez les arbres fruitiers et estimée dans une proportion d’environ 20%
Par l’observation attentive des insectes pollinisateurs, il semblerait que les bourdons, beaucoup plus nombreux depuis quelques années, pallient parfois au manque d’abeilles, à confirmer évidement.
En ce qui concerne le nombre de fruits que peut porter un arbre, il est recommandé, si les éléments climatiques ne le font pas, d’éclaircir suffisamment, et cela entre 20 et 40 jours après la floraison.
Des ouvrages bien documentés nous sont alors présentés par la sympathique trésorière de l’association des Croqueurs comme « Fruits de Basse-Normandie – Cahier régional de l’Union Pomologique de France, Les carnets du Croqueur de pommes sur le poirier, prunier, cerisier etc., Maladies et ravageurs au verger, et même, car le plaisir des papilles gustatives est très important, Les Gourmandises, nouvelles recettes à base de fruits, etc.
Et bien sûr les Curieux se précipitent pour en faire l’acquisition.
Les « Curieux de Nature » après avoir écouté avec beaucoup d’intérêt les explications des spécialistes des pommes, décident de prospecter les lieux et de relever les données biologiques qui pourraient intéresser les « Croqueurs » en particulier les insectes prédateurs des pucerons, ennemis des cultures.
Des fauchages à l’aide d’un filet fauchoir et des battages avec le parapluie japonais sont effectués.
Il est relevé de nombreuses espèces de coccinelles : Hippodamia 13-punctata, Coccinella 7-punctata, Thea 22-punctata, Propylea 14-punctata, etc.
Thea 22-punctata
La présence de la coccinelle asiatique n’a pas été révélée.
De nombreuses espèces de punaises : Coreus marginatus, Palomena prasina, Carpocoris sp,
Anthocorides, très friands de pucerons, etc.
Très bel accouplement (Pentatoma rufipes) agréablement remarqué par tout le monde.
Chrysoperla sp.
Des chrysopes et syrphes amateurs de pucerons…
De nombreuses espèces d’araignées et de cercopes…
Libellules : Aeshne bleue
Gracieuse libellule attrapée près de la mare sèche
Un élytre de carabe (Carabus auratus), prédateur de limaces et escargots est découverte par hasard.
Ces deux derniers insectes constituent, pour le jardinier, d’excellents auxiliaires prédateurs d’insectes volants et de gastéropodes.
Un relevé botanique est aussi réalisé pour parfaire cette petite étude.
Quelques photos de beaux pommiers pour le plaisir du photographe, preuve que ce verger donne naissance à de splendides spécimens porteurs du plus délicieux des fruits.
C’est vers 17 heures que, à regret, les participants de cette rencontre entre 2 associations complémentaires, toutes deux amoureuses de la nature, se quittent en s’échangeant leurs coordonnées, pour, peut-être, se revoir bientôt.
Liste des 126 espèces observées par les Curieux de Nature:
Liste des 126 espèces observées par les Curieux de Nature:
Araignées Araneidae Araneus diadematus Clerck, 1757
Salticidae Marpissa muscosa (Clerck, 1757)
Coléoptères Carabidae Carabus (Tachypus) auratus Linnaeus, 1761
Coccinellidae Coccinella (Coccinella) septempunctata septempunctata Linnaeus, 1758
Hippodamia tredecimpunctata (Linnaeus, 1758)
Oenopia conglobata (Linnaeus, 1758)
Psyllobora vigintiduopunctata (Linnaeus, 1758)
Dermaptères Forficulidae Forficula auricularia Linnaeus 1758
Forficula lesnei Finot 1887
Flore ACERACEAE Acer campestre L.
APIACEAE Heracleum sphondylium L. var. sphondylium
Petroselinum segetum (L.) Koch
Torilis japonica (Houtt.) DC.
ARACEAE Arum italicum Mill.
ARALIACEAE Hedera helix L.
ASPLENIACEAE Asplenium scolopendrium L.
ASTERACEAE Achillea millefolium L.
Centaurea nigra L.
Cirsium arvense (L.) Scop.
Conyza canadensis (L.) Cronq.
Crepis capillaris (L.) Wallr.
Eupatorium cannabinum L.
Hypochoeris radicata L.
Matricaria chamomilla L.
Picris echioides L.
Pulicaria dysenterica (L.) Bernh.
Senecio jacobaea L.
Senecio vulgaris L. subsp. vulgaris
Sonchus asper (L.) Hill
Taraxacum Section Erythrosperma Dahlst.
BALSAMINACEAE Impatiens glandulifera Royle
BORAGINACEAE Symphytum officinale L.
BRASSICACEAE Brassica nigra (L.) Koch
Capsella bursa-pastoris (L.) Med.
Cardamine hirsuta L.
CANNABACEAE Humulus lupulus L.
CAPRIFOLIACEAE Sambucus nigra L.
CARYOPHYLLACEAE Cerastium fontanum Baumg.
Melandrium dioicum (L.) Coss. & Germ.
Myosoton aquaticum (L.) Moench
Stellaria holostea L.
CELASTRACEAE Euonymus europaeus L.
CHENOPODIACEAE Atriplex patula L.
Chenopodium polyspermum L.
CONVOLVULACEAE Calystegia sepium (L.) R. Br.
Convolvulus arvensis L.
CORNACEAE Cornus sanguinea L.
CORYLACEAE Corylus avellana L.
CYPERACEAE Carex pendula Huds.
DIOSCOREACEAE Tamus communis L.
DIPSACACEAE Dipsacus fullonum L.
EQUISETACEAE Equisetum arvense L.
EUPHORBIACEAE Mercurialis perennis L.
FABACEAE Lotus corniculatus L. subsp. corniculatus
Medicago lupulina L.
Trifolium pratense L.
Trifolium repens L.
Vicia sepium L.
FAGACEAE Quercus robur L.
IRIDACEAE Iris foetidissima L.
JUNCACEAE Juncus effusus L.
LAMIACEAE Ballota nigra L. subsp. foetida (Lam.) Hayek
Glechoma hederacea L.
Prunella vulgaris L.
LILIACEAE Ruscus aculeatus L.
OLEACEAE Fraxinus excelsior L.
ONAGRACEAE Epilobium hirsutum L.
PLANTAGINACEAE Plantago lanceolata L.
Plantago major L. subsp. major
POACEAE Agropyrum repens (L.) Beauv.
Agrostis capillaris L.
Arrhenatherum elatius (L.) Beauv.
Brachypodium sylvaticum (Huds.) Beauv.
Dactylis glomerata L.
Festuca L.
Holcus lanatus L.
Lolium perenne L.
Phleum pratense L. subsp. pratense
Poa annua L.
POLYGONACEAE Polygonum aviculare L.
Polygonum persicaria L.
Rumex acetosa L.
Rumex obtusifolius L.
Rumex sanguineus L.
PRIMULACEAE Anagallis arvensis L.
RANUNCULACEAE Clematis vitalba L.
Ranunculus acris L.
Ranunculus repens L.
ROSACEAE Crataegus monogyna Jacq.
Potentilla reptans L.
Prunus avium L.
Prunus spinosa L.
Rosa sp.
Rubus sp.
RUBIACEAE Cruciata laevipes Opiz
Galium aparine L.
Galium mollugo L.
SALICACEAE Salix caprea L.
SCROPHULARIACEAE Scrophularia auriculata L.
Verbascum nigrum L.
Veronica persica Poir.
SOLANACEAE Solanum dulcamara L.
ULMACEAE Ulmus sp.
URTICACEAE Urtica dioica L.
Hémiptères Coreidae Coreus marginatus (Linnaeus, 1758)
Pentatomidae Holcostethus vernalis (Wolff, 1804)
Palomena prasina (Linnaeus, 1758)
Pentatoma rufipes (Linnaeus, 1758)
Lépidoptères Lycaenidae Aricia agestis (Denis & Schiffermüller, 1775)
Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)
Noctuidae Noctua pronuba Linnaeus, 1758
Nymphalidae Maniola jurtina (Linnaeus, 1758)
Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)
Pyronia tithonus (Linnaeus, 1767)
Pieridae Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
Pyralidae Agriphila tristella (Denis & Schiffermüller, 1775)
Mollusques Helicidae Cornu aspersum (O.F. Müller 1774)
Odonates Aeshnidae Aeshna cyanea (Müller, 1764)
Opilions Leiobunidae Leiobunum rotundum (Latreille, 1798)
Orthoptères Acrididae Chorthippus albomarginatus albomarginatus (De Geer, 1773)
Chorthippus biguttulus (Linné, 1758)
Chorthippus parallelus (Zetterstedt, 1821)
Tetrigidae Tetrix undulata (Sowerby, 1806)
Tettigoniidae Conocephalus fuscus (Fabricius, 1793)
Meconema thalassinum (De Geer, 1771)
Pholidoptera griseoaptera (De Geer, 1773)
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