13ème
atelier de restauration de l’herbier de Corbière au Muséum d’Histoire Naturelle
de Cherbourg
Samedi 18
novembre 2017
De
notre sympathique association sont présents cette fois-ci 17 Curieux :
Fabienne, Karin, Lucien, Françoise (G), Muriel, Hélène, Jacques, Véronique,
Dominique (D), Françoise (D), Bernard, Claire, Loïc, Isabelle, Hugues,
Gabrielle, Martine
Francis, bien sur, sera là pour nous accueillir.
Patrick et Philippe de la Société des Sciences de Cherbourg viendrons nous
saluer aussi amicalement.
Sur le chemin pour se rendre
au Muséum, les Curieux admirent le beau Marité de Granville. Cette goélette 3 mats de 45 m de long,
construite en 1923, fait partie du patrimoine maritime français. Elle a servi
pour la pêche de la morue à Terre Neuve. Son équipage est de 6 marins.
En manque-t-il un ?
L’accueil est toujours aussi chaleureux. Et après un
bon café gâteau, l’équipe des attacheurs – nous apprenons incidemment le nom de
notre « métier » - se met avec enthousiasme au travail. Toute la
matinée la ruche vrombira jusqu’a l’heure tant souhaitée du casse croute, dans
une joyeuse ambiance un peu bavarde.
Quelques exemples au hasard parmi les graminées qui,
du reste, sont en bon état : Arthaterum
ciliatum Algérie 25/04/1893, Aristida
tuberculosa Allemagne, Milium effusum
Wahagnies 16/05/1897, Agrostis
elegans Portugal Juillet 1892, Agrostis
pyrenaea Gèdre juillet 1887, Agrostis
alpina, Mont Genèvre 7/8/1898, Apera
interrupta Versailles 1889. Lagurus ovatus (Queue-de-lièvre) Quiberon mai 1892, Stipa
juncea Hérault 17/05/1885…
Une jolie composition de notre ami Lucien.
Dans les curiosités, une carte postale envoyée au
Muséum de Saint Martin des Landes le 28/08/1911, que nous faisons suivre sous
l’œil amusé de « Saint » Louis Corbière.
Enfin la pause repas sur les quais à la Satrouille. Menu :
Soupe potimarron et ail et filet de tacaud gratin dauphinois et un peu de bon
glouglou.
Café et reprise immédiate à 14 heures de notre « œuvre
patrimoniale ».
Au cours de l’après-midi, Francis nous montre un des
très bel alguier conservé précautionneusement par le Muséum, à l’attention
particulière de notre nouvelle amie curieuse Françoise D et que nous ne nous
lassons pas de voir et de revoir.
Après donc encore une bonne après midi de « bons
et loyaux » services, repli un peu dans la précipitation à 17 heures 15 de
peur de rater le train de retour.
Bilan de cette séance : 650 planches restaurées et selon notre calcul empirique le total
cumulé devrait avoisiner les 8000 pièces.
Pour terminer
sur une touche nature, de retour vers la gare, les Curieux (Bernard surtout and
Co) observent curieusement la cache de nuit dortoir de nombreuses bergeronnettes
grises sur un arbre bien isolé dans son milieu de goudron et de béton. Malgré
les méfaits de l’Homme, la nature nous fait des pieds de nez ! Et
tac !
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